ASR est un acronyme anglais et qui veut dire Anti-Slip Regulation. Il s’agit d’un système permettant de réduire la perte d’adhérence des roues motrices de votre auto. Il fait partie des systèmes électroniques intervenant dans la sécurité routière et offrant une meilleure tenue de route. Ceci, notamment sur les routes difficilement praticables sur lesquelles on retrouve du verglas ou de la neige. Conduire une voiture a de nombreux risques, pourquoi ne pas s’équiper d’un système permettant de limiter les risques ?
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Le système ASR de la voiture : comment fonctionne-t-il ?
L’ASR représente le système antipatinage que l’on retrouve sur votre véhicule. Grâce à ce système, les routes de la voiture perdent moins en adhérence. De plus, il permet de faciliter notamment les deux phases : celle d’accélération et de démarrage. En pratique, l’ASR va freiner la roue qui patine afin de permettre à l’autre de jouir de toute la disponibilité du couple moteur. Cela vous permettra de conduire votre voiture sans danger sur des routes verglacées ou enneigées, de prendre un virage glissant et même de sortir d’une ornière sur une route boueuse ou une chaussée.
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L’action de l’ASR présent sur votre quatre-roues est donc concentrée sur le couple moteur en rendant ce dernier disponible afin d’apporter bien plus d’adhérence à la roue et éviter de la faire patiner. Cela a pour effet d’ajuster convenablement la trajectoire de votre voiture et vous éviter une éventuelle perte de contrôle en cas de chaussée glissante.
Ce système anti-patinage est présent sur presque tous les véhicules modernes. De plus, il n’est pas destiné à un type de véhicule spécifique. En effet, ce système a autant d’importance pour un SUV que pour une citadine lorsque ces deux derniers sont soumis à des conditions de circulation difficiles. Comme vous le savez, lorsqu’un véhicule perd en adhérence, il y a de véritables risques de collision. Mais, grâce à l’ASR, les risques sont fortement réduits.
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Quelle différence peut-on faire entre ASR, ESP et ABS ?
Ce sont là trois acronymes différents et chacun d’eux représente un système de sécurité bien précis. Cependant, ils sont complémentaires pour garantir à votre voiture une sécurité routière maximale lors de vos différentes sorties. Tous autant qu’ils sont ont une action sur les roues de l’auto. Chacun répond ainsi à une mission bien définie :
- ASR : Comme mentionné plus haut, son action se concentre sur le couple moteur et il optimise l’adhérence des routes de la voiture. Ce système ne s’actionne que si les roues sont en situation de patinage.
- ESP : Lui, contrairement à l’ASR, intervient au cours d’une phase de dérapage de l’auto et non de patinage. Se définissant comme Electronic Stability Program, l’ASP est constitué de nombreux capteurs permettant de calculer les vitesses de rotation des roues. Il viendra ainsi corriger la trajectoire de l’auto afin d’éviter un éventuel dérapage et par conséquent, la perte de trajectoire, et ce, essentiellement sur les routes avec des virages très serrés.
- ABS : Il s’agit ici d’un système de sécurité anti-blocage qui, comme vous l’aurez deviné, permet d’éviter que les roues ne se bloquent. Ceci, notamment lorsque vous pressez la pédale de frein brusquement ou fortement. Ce système se montre encore plus utile si vous conduisez sur une route avec une faible adhérence. En effet, il permet à l’auto de ne pas glisser.
Panne système ASR : quels sont les symptômes ?
Il peut arriver que l’ASR de votre voiture présente un problème électronique ou qu’il soit défectueux. Si cela arrive, les manifestations suivantes doivent vous alerter :
- Les roues qui patinent : cela se produira notamment si vous passez sur des routes recouvertes de verglas ou de neige.
- Les routes perdent en adhérence : si vous pratiquez souvent des routes montagneuses, vous remarquerez une baisse de l’adhérence de vos roues
- Un message sur le tableau de bord : À travers un signal, le tableau de bord vous communiquera que votre ASR a un problème. Quelques fois, cela peut emmener le voyant ABS à s’allumer.
Si vous remarquez l’un ou l’autre de ces symptômes, il serait judicieux de rendre à votre garagiste, et ce, le plus vite possible. En effet, comme la défaillance du système de freinage, celle de l’ASR vous mettra en danger. Une perte d’adhérence a pour effet d’augmenter significativement le risque de perte de contrôle ou d’accident de la voiture.
Une fois chez le garagiste, ce dernier effectuera un diagnostic auto, car l’ASR est composé de capteurs. Il se servirait pour ce faire d’une valise de diagnostic. La manœuvre dure généralement entre 1 et 3 heures de travail selon que le problème est vite décelé ou non. Elle coûte en moyenne entre 50 et 150 euros en fonction du garage.
ASR en tant qu’attestation de sécurité routière
Il faut savoir que pour pouvoir passer en France l’épreuve pratique du permis de conduire voiture, le candidat doit avoir obtenu impérativement l’Attestation Scolaire de Sécurité de niveaux 1 et 2. Cependant, vu que les différents candidats n’arrivent pas obtenir leurs attestations scolaires durant leur année de 5e et de 3e, il existe une solution permettant aux conducteurs de toutefois se présenter à l’examen de l’obtention du permis de conduite. C’est le cas notamment de l’Attestation de Sécurité Routière (ASR).
L’ASR, c’est quoi ?
Il faut savoir que l’ASR permet aux usagers qui ne détiennent pas l’ASSR d’acquérir un 1er titre de conduite après avoir réussi à l’examen du code. Il permet également de valider la phase théorique du BSR qui est le Brevet de Sécurité Routière. Ce dernier est d’ailleurs indispensable pour conduire un cyclomoteur ou un quadricycle léger d’une cylindrée maximale de 50 cm3. Notons aussi que l’ASR est indispensable pour être titulaire du permis de conduire de catégories A et A1 (deux-roues ou permis moto), permis B (voiture) et B1 (quadricycle lourd muni d’un moteur) et ce, dès le moment où le candidat n’a pas son ASSR de niveau 2.
Perte de l’ASR : que faire ?
Si un candidat à l’examen du Code de la route remarque qu’il a égaré son ASR ou que ce dernier a été volé, deux solutions se présenteront à lui :
- Il peut faire la demande d’un duplicata auprès du chef de l’établissement où son examen du permis a été organisé.
- Il est aussi en mesure de remplir une déclaration sur l’honneur qui stipule qu’il a bien obtenu son ASR.